Il était temps, j’ai enfin réussi à me caler une date pour aller découvrir l’Arbre, le restaurant de l’Arbre Blanc. Il faut dire que j’avais déjà eu plusieurs échecs, il faut absolument réserver sous peine de ne pas pouvoir y aller. Bon, là, pour le coup, c’est ma douce qui s’est occupée de la réservation, c’était une jolie surprise pour mon anniversaire, si c’est pas du pur love ça hein.
L’Arbre, c’est le restaurant du bâtiment qui a fait le buzz à Montpellier lors de sa construction. C’est l’architecte Sou Fujimoto qui a signé les lignes si particulières de son architecture avec ses balcons suspendus disposés en quinconce.
Pour un tel bâtiment, il fallait du lourd pour s’installer dans le restaurant prévu au rez-de-chaussée et dans le bar panoramique en roof top. L’association entre Eric Cellier de la Maison de la Lozère et Charles Fontès de la Réserve Raimbaud a également fait le buzz mais il n’en fallait pas moins pour répondre à l’ambition du lieu.
Le bar panoramique a ouvert en premier il y a un peu plus d’un an aujourd’hui. Tout Montpellier se pressait devant l’ascenseur pour pouvoir profiter de la vue du 17ème étage du bâtiment, entre mer, ville et pic Saint-Loup. Le tout dans une ambiance chill, lounge, musique, cocktails, champagne, tapas chics, muffin mozzarella, truffe, brioche grillée saumon et concombre.
Au rez-de-chaussée, c’est le restaurant, il y a une salle à l’intérieur, déco contemporaine, sur le blanc. Pour les beaux jours, j’étais sur la terrasse qui a été construite sur une butte afin de dominer le Lez. C’est super bien fait, on se croirait dans un petit jardin sur une terrasse en Toscane. Il est important de lever la tête pour contempler ce méli mélo de balcons qui semble s’élever jusqu’au ciel.
Côté restaurant donc, tout est à la carte, il faut compter pour un peu moins de 50€ si on veut une entrée, un plat et un dessert.
Je me suis régalé d’un œuf parfait piperade et crumble d’olive en entrée, d’une poitrine de cochon grillé, aubergine tomate et condiments fumés en plat et d’un entremet chocolat et tonka en dessert. C’est une carte qui se veut plus bistro que gastro, l’hiver on peut même y trouver quelques plats canailles avec des abats. Bien sûr, le bistro est travaillé avec l’exigence de ces deux grands chefs pour obtenir des plats goûteux, techniques et aux cuissons parfaites. Ma chérie a, par exemple, pris un paleron de bœuf qui était aussi tendre que du filet, wahou, bravo chef(s).
Côté vins, à noter une offre sympa au verre, de quoi accompagner son repas sans prise de tête à prix correct. Pour le choix des bouteilles, une originalité est le tarif, à savoir qu’on a le choix entre des bouteilles à 20€, à 30€, à 40€ ou à 50€. On a fait le choix de 30€ avec ce Faugères 2017 du Domaine Saint-Antonin, la cuvée Lou Cazalet, et il nous a régalé de suavité durant tout le repas.
Voilà, ça c’est fait, maintenant je ne baisserai plus les yeux quand on me parlera de l’Arbre Blanc, la honte de ne jamais y être allé ne passera plus par moi. Désormais, c’est à moi de pouvoir frimer et d’aller chercher la honte chez les autres lol … je plaisante hein, c’est pas le genre le maison.