Au cas où tu ne le savais pas, j’ai vécu toute mon adolescence à Nîmes en ayant la chance d’aller au lycée à 100 mètres des arènes, au cœur de la ville. C’est dans ce même secteur que je suis retourné il y a peu afin de découvrir un restaurant très atypique. On passe devant la maison carrée, direction les halles de la ville qui existent depuis 1884 !
On est dans l’ambiance
C’est au sein de ce lieu de vie, le paradis des épicuriens avec ses 85 commerçants, que se trouve le restaurant, La Pie qui couette. Pour le trouver c’est simple, il est situé entre le fromager et boucher charcutier, tu ne peux pas le louper car il est totalement ouvert avec un grand comptoir en U et surtout beaucoup de gens qui trinquent, qui discutent et qui semblent passer un excellement moment. On ne peut pas réserver, il est donc courant de devoir attendre son tour pour arriver à s’installer autour de la cuisine ou sur la table des hôtes à proximité. Et ça vaut le coup ! Même le Michelin lui a décerné la récompense très recherchée du Bib gourmand, gage d’une bonne table à excellent rapport qualité / prix.
Le local comme maître-mot
Ici, le patron c’est Emmanuel Leblay, c’est un chef d’expérience qui a déjà bien roulé sa bosse dans plusieurs établissements en France (Guy Savoy, Alain Passard…) et à l’étranger (Angleterre, Canada…). Il a ouvert la Pie qui Couette en 2014 avec un nom inspiré par son grand père Sarthois. Il souhaitait en faire un lieu festif à la cuisine bistronomique, locavore, biologique, de saison et généreuse. Forcement, il n’a qu’à tendre le bras pour serrer la main à ses fournisseurs qui travaillent tous à quelques mètres.
Les choix se font à l’ardoise qui change très régulièrement même si on va souvent y retrouver quelques plats signatures comme la brandade de morue au citron confit ou le tartare de bœuf Salers tendre de tranche coupé au couteau. Pour les amateurs de très bonnes viandes, il est aussi possible de choisir sa pièce dans une carte de différents morceaux de bœufs et races qu’Emmanuel amène à différents stades de maturation.
Dégustation !
Pour l’occasion de ma visite j’ai pu goûter un petit assortiment de la carte, du pur bonheur :
- Brandade de morue : elle sait allier tradition et modernité grâce à l’apport du citron confit et d’une émulsion d’aïoli toute en légèreté.
- Tataki de bœuf aux épices et aubergines : c’est un pur délice, c’est tendre et la viande se marie à merveille avec un caviar d’aubergines bien travaillé et épicé.
- Couteux en persillade : mention spéciale pour la cuisson, c’est souvent trop cuit, ici ils sont moelleux avec une persillade qui vient réveiller le tout.
- Tarte de bœuf Salers : il est préparé au couteau, pas haché hein, avec une belle sauce qui vient lier le tout. On est sur du traditionnel mais tellement bien fait, j’adore.
- Côtelettes d’Agneau : elles sont servies avec une polenta crémeuse, une vierge aux olives noires et un jus de viande bien sirupeux. La côtelette est addictive, elle est légèrement croutée à l’extérieur et juteuse à l’intérieur, régalade !
- Crémeux au chocolat : Emmanuel a pu monter un laboratoire à deux pas du restaurant, ça lui permet de pouvoir travailler quelques desserts de pâtissiers, comme ce gâteau très choco, base craquante, ganache et mousse. Il n’est pas trop sucré, parfait pour terminer le repas.
Du vin et du rhum
Pour accompagner tout ça rien de tel que quelques bons vins, le lieu est hyper propice, on a franchement envie de trinquer avec les gens installés à côté de nous. Ici, la carte des vins est également une représentante du terroir local, avec une attention particulière sur le respect de la vigne et des sols. On va forcement retrouver des AOC Costières de Nîmes mais aussi des vins du pays d’Oc ou des terrasses du Larzac par exemple. Les prix démarrent à moins de 20€ la bouteille, bonne pioche.
On termine aussi rarement un repas à la Pie qui Couette sans un petit verre de rhum, Emmanuel est passionné et il en a une belle collection. Le plus dur c’est de choisir, le mien, du Panama était comme je l’aime, bien vanillé tout en rondeur.
Addictif !
Alors, si tu as envie de manger dans de vraies halles, dans un restaurant convivial à la cuisine sincère, tu sais maintenant où aller. On a vraiment adoré, on ne voulait plus partir, je crois qu’on est parti les derniers lol
De mon côté, je vais y retourner, je veux absolument goûter le bœuf maturé, ça a l’air ouf ouf !
Adresse : 1 rue Guizot, Nîmes, 30000, France
En savoir plus :
https://www.instagram.com/la.pie.qui.couette/?hl=fr
https://www.facebook.com/la.pie.qui.couette/
Dis donc après ce gueuleton à midi et toutes ces bouteilles de vin, on t’a ramené dans un brancard chez toi????????????
effectivement l’après midi n’a pas été hyper productive
Ahahahhaaa je suis toujours surprise que tu as vécu à Nîmes… Moi aussi quelques années à Nîmes mais pour mes études supérieures, j’y ai d’ailleurs bien écumer les Halles et les bars 😉 Mais ce n’était pas encore de mon époque La Pie qui Couette. Je suis une meuf #vintage 😉
Merci pour la découverte !
teamVintage ! Beaucoup de personnes sont de Nîmes mais ils n’osent pas l’avouer, surtout à Montpellier c’est un très bel endroit dans de vraies halles.
J’ai fait mes études à Nîmes au Lycée Dhuoda (et je résidais sur place).
J’adorais sortir les jeudis soir en ville que ce soit au resto ou pour les fameuses soirées étudiantes.
Je me disais justement que j’irais bien redécouvrir la ville et cette adresse est pile-poil ce dont j’aime !
Merci Bob pour l’adresse !
Dhuoda ! Mon meilleur pote y était vers 1995 genre. Ma nièce y est actuellement aussi. Après, pour le resto, c’est clairement un lieu pour toi
Sacré Bob ! Je vois que tu n’oublies pas les meilleurs coins de l’occitanie, voir de France ! Et oui à Nîmes, on se régale 🙂 😉
Hey, le nîmois ! Il faut que tu y emmènes madame ! J’espère que tu vas bien, nos tennis me manquent…