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La pomme de terre de l’île de Ré : attention, produit d’exception !

A la découverte

Jusqu’à quelques semaines, bien que je sois un grand amateur de la gastronomie Française, je ne connaissais pas la pomme de terre de l’île de Ré. Quand on m’a proposé de partir à sa découverte, j’ai sauté sur l’occasion, surtout que j’avais pris le temps de me documenter et je dois avouer que ça m’a donné sacrément envie d’y croquer dedans ! Ce voyage, qu’on appelle BlogTrip, m’a appris énormément sur cette pomme de terre et même sur la pomme de terre en général.

Je profite de ce début d’article pour remercier chaleureusement toutes les équipes de la coopérative de la pomme de terre de l’île de Ré, et en particulier Sandrina pour sa gentillesse, sa disponibilité et sa pédagogie.

La primeur

La première spécificité de cette pomme de terre primeur de l’île de Ré, c’est justement ce terme de “primeur”. Personnellement, je connais surtout le primeur sur le côté vins, qui sont des vins de l’année, tout juste vendangés et vinifiés. Sur cette pomme de terre, le primeur se caractérise par une récolte prématurée, quand le fruit est encore jeune. Le résultat est une pomme de terre avec la peau très fine et une légère sucrosité dû au fait qu’il n’a pas eu le temps de se transformer en amidon. La conséquence est qu’on est finalement plus sur un légume qu’un féculent, par exemple, la pomme de terre de l’île de Ré doit se conserver au frais et doit se consommer dans les 9 jours après la récolte ! Dingue, non ? Tu le savais toi ça ?

Le terroir

La pomme de terre est un produit qui pousse sous la terre, directement dans le sol (ça je le savais hein). C’est une caractéristique qui confère à la pomme de terre le fait de profiter pleinement de son environnement, le terroir. Du côté de l’île de Ré, le sol est sablonneux, idéal pour sa culture. Le climat est relativement clément, sec, avec un bonne brise marine qui vient imprégner le sol jusqu’aux pommes de terre. Elles profitent ainsi de tous ces nutriments pour se développer à la perfection tant sur le plan physique qu’aromatique.

La charte qualité

Depuis 1998 cette pomme de terre est en Appellation d’Origine Protégée (AOP), qui a été obtenue grâce à un cahier des charges très strict et contrôlé sur toutes les étapes de la production : la culture, la récolte, le conditionnement, l’expédition.

Sur la culture, il y a des règles précises, comme le fait de ne pas utiliser de serres, d’être en 100% pleine terre, de planter en haute densité afin de limiter le développement des tubercules, de respecter les quelques variétés autorisées, dont l’Alcmaria qui est une variété exclusive de l’île de Ré.

Sur la récolte, elle se fait du mois d’avril jusqu’au mois de juillet, le 1er août il est interdit de vendre de la pomme de terre de l’île, c’est un produit de saison. Elle se fait surtout au moment le plus juste, qui est vérifié grâce à l’analyse du taux de matière sèche. Quand le moment est là, elles sont ramassées au petit matin afin de leur éviter le moindre coup de soleil.

Côté conditionnement et expédition, c’est la coopérative qui est le principal acteur de cette étape. Dès la récolte elles arrivent pour les première étapes de leur conditionnement. Il s’agit de les laver, de les trier (zéro défaut) et de les calibrer. C’est ici que j’ai appris un truc de ouf, ça concerne la Grenaille. Pour moi, la Grenaille, c’était une variété de pomme de terre, je me souviens avoir déjà dit que j’adorais la Grenaille, quelle ineptie ! Car, en fait, la Grenaille ce n’est pas une variété, c’est tout simplement un calibre ! On peut avoir de la Grenaille de multiples variétés. Il y a donc 3 calibres, la Grenaille, la moyenne et la grosse, du plus cher, au moins cher. J’ai adoré visiter le centre de conditionnement, avec ces machines qui transportent délicatement ces milliers de pommes de terre. Il y aussi du monde pour s’en occuper, les chouchouter, jusqu’à ce qu’elles arrivent dans leurs emballages : caisses en bois, cartons, sachets fraîcheur ou filets.

Rencontre avec les producteurs

J’ai pu rencontrer plusieurs producteurs de cette fameuse pomme de terre lors d’une visite directe dans les champs. On a notamment fait la connaissance de Julien Dorin, un des plus importants de la coopérative. Comme beaucoup d’autres, il est aussi viticulteur sur l’île de Ré (ma douce t’en parle bientôt). Il faut dire que l’activité de la pomme de terre se concentre sur 7 mois de l’année, de janvier à juillet environ, ça laisse du temps pour travailler sur d’autres activités comme la vigne.

Julien Dorin aime la pomme de terre et il en parle merveilleusement bien, il sait qu’il a entre les mains un des trésors de l’île et il a envie de le partager. C’est finalement un peu le cas de tous les producteurs de l’île, même s’ils ne sont pas tous de grands communicants. Il m’indique qu’il aime la déguster le plus simplement possible, rôtie au beurre avec de la fleur de sel de l’île de Ré. Son épouse la prépare à la perfection parait il. Miam.

Dégustation

Bon, je te le dis sans détour, elle est réellement délicieuse, la chair est impressionnante de finesse et son goût est effectivement légèrement sucré sur des notes de noisettes. J’ai pu la goûter à l’occasion d’un événement annuel sur l’île, Les Régalades, mais je ne t’en dis pas plus, ma douce va te raconter. J’ai aussi pu en ramener à la maison pour la courtiser en cuisine autour d’une recette. Idem, je ne t’en dévoile pas plus, la recette arrive très vite aussi sur le blog.

Reste connecté…

En savoir plus :

http://www.ilederepommedeterre.com/

Toutes les photos :

Info : J’ai été invité à découvrir ce produit. Cet article en reste sincère tellement c’est exactement ce que je veux montrer et partager sur ce blog.

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