Un beau craquage !!

A l’occasion d’une dernière plancha boeuf/canard entre amis amateurs de bons vins, j’ai pris l’initiative d’ouvrir quelques belles bouteilles.

Chablis 1er Cru, Pattes Loup (Thomas Pico), Beauregard 2010 :

Déjà goûté à un off de vinisud, je reste épaté par ce vin ! Ce très beau chablis est un funambule d’exception qui sait trouver l’équilibre entre la fraîcheur, l’acidité, le sucre et le fruit. C’est beau dans le verre, c’est bon dans la bouche, c’est un vrai bonheur à déguster. Ce Chardonnay, en apéritif, à bonne température (10-12° environ) a ravi tout le monde même les filles.
Tarif caviste : 23€ environ

Les enfants sauvages, Cool Moon 2009 :

Assez adepte du muscat du même domaine, je tente l’aventure du blanc, la cuvée Cool Moon en millésime 2009, un mono cépage sur du Grenache gris. A l’ouverture, le bouchon est net, dans le verre la robe est dorée, le nez semble oxydé. En bouche ce coté oxydé est très marqué. On me dit que les vins blancs du Roussillon possèdent souvent cette particularité. Malgré tout, il nous semble qu’il y en a vraiment trop. Passé ce petit problème, on arrive à déceler quelques belles petites choses derrière : une franche acidité et surtout une belle longueur sur les agrumes vraiment pas désagréable. Je vais très bientôt devoir déboucher ma bouteille en millésime 2011 pour comparer tout ça.
Tarif caviste : 15€ environ

Navarra, Baron de Magaña 2005 :

J’ai eu l’occasion d’acquérir quelques bouteilles de vin Espagnol. Celle ci en fait partie. Découvrons ce Navarra (AOC du nord du pays) avec nos papilles novices sur le sujet. A voir ce vin dans mon verre je comprends immédiatement qu’il ne va pas nous laisser insensible : il est opaque et laisse dégager un impressionnante sagesse. Au nez, on comprend qu’il a fait beau et chaud en Espagne cette année là : c’est mûr, c’est chaud. En bouche les épices explosent, l’aromatique typiquement bordelaise de brioche toastée est flagrante. L’assemblage Merlot / Cabernet Sauvignon y est pour quelque chose ! J’ai en cave des St Emilion qui ne lui arrivent pas à la cheville.
Tarif : 11€ !!

La Marèle 2007 :

Bon, là c’est le gros craquage de ce repas. Une bouteille en appelant une autre, j’ai terminé en ouvrant ce flacon. Flacon pour lequel j’ai déjà fait un article sur le blog. Article qui disait que ce vin est une pure tuerie avec un nez absent mais une bouche et une finale extraordinaire très mentholée. Ici, au nez, surprise, il est très expressif et dégage une grosse envie de porter le verre à sa bouche. En revanche, en bouche, le coté légèrement mentholé est ici trop présent. Personnellement j’ai trouvé que c’était trop, beaucoup trop, ça gâchait tous les autres arômes de ce vin. Attention, je ne dis pas que ça ne reste pas un grand vin, je dis juste que j’ai été déçu par la différence entre les 2 bouteilles que j’ai dégusté à quelques mois d’intervalle. Il ne m’en reste qu’une, je vais essayer de la conserver quelques années supplémentaires avant de l’ouvrir.
Tarif : 50€ environ