Ca ne parait pas grand chose une douzaine d’huîtres mais celles ci ce ne sont pas des huîtres ordinaires, ce sont des Tarbouriech, la Rolls de l’huître de l’étang de Thau. Ca fait plusieurs fois que j’en déguste et notamment lors de l’inauguration de la barge électrique pour laquelle j’avais publié un article.
En revanche c’est la première fois que j’en achète pour manger à la maison, un plaisir personnel vu que mon épouse n’est pas adepte du coquillage. J’ai pu profiter du packaging haut de gamme avec une très belle caisse en bois rose, rose comme l’huître, dans laquelle les coquillages sont enrobés dans un cocon d’algue. Magnifique. Elles sont propres, lisses comme une peau de bébé. L’ouverture se fait sans difficultés (avec un couteau adéquat) et on peut alors découvrir une huître pleine, charnue non laiteuse. En bouche, avec une lichette de citron elle propose une iode non excessive sur des arômes de noisettes. Elle est ferme mais tendre et pourrait presque faire aimer l’huître aux personnes qui la détestent. Cyril Lignac, lors d’une de ses émission a apprécié des Tarbouriech alors qu’il n’aime théoriquement pas ça.
Compter 20€ la caisse de 12 tout de même mais le luxe n’a pas de prix, on ne regrette pas l’investissement. Un seul regret tout de même : il n’y en a plus ! J’en veux encore !
Pour accompagner ces huîtres avec du vin, mon conseil c’est de faire simple, prenez du champagne, du bon. Un Bollinger spécial cuvée fera parfaitement l’affaire.