Ca faisait longtemps que je n’avais pas fait un vrai article sur cette boisson légèrement alcoolisée issue de la fermentation du fruit de la vigne, le vin.
C’est à l’occasion d’une visite de quelques copains que j’en profite pour essayer de proposer un petit assortiment de blancs pour commencer et de rouges pour terminer.
Pour les blancs, dans l’ordre :
Alsace Grand Cru Steinert Riesling 2009, Bonheur Exceptionnel
Pour s’ouvrir les papilles mon choix était le bon avec ce Riesling limpide tout en fraîcheur sur des notes d’agrumes. Il ne manquait que le homard.
Mas de la Seranne, Sous les cannisses 2011
Pour continuer en restant simple j’ai opté pour ce domaine que j’aime beaucoup sur le terroir d’Aniane. Avec le Sauvignon, l’aromatique est beaucoup plus exubérante. Malgré tout, en bouche, il reste assez vif avec du volume sur des saveurs de fruits exotiques.
Domaine Laguerre, Eos Blanc 2011
Nous rentrons dans le vif du sujet avec ce vin en Côtes du Roussillon, une de mes AOP favorite tellement on y trouve de beaux vins. Ici on est sur un blanc qui a subit quelques mois d’élevage en barriques et qui propose un beau Grenache blanc typique du coin. C’est un vin avec une légère oxydation en bouche, type pierre à fusil. Les fleurs explosent. Pour une dizaine d’euros il serait dommage de s’en priver.
Paul Jaboulet Aîné, Crozes-Hermitage ”Domaine Raymond Roure” Blanc 2000
A la robe dorée, ce vin a hélas dépassé son apogée de 3 ou 4 années. L’oxydation est trop présente même si il reste buvable. C’est dommage car on détecte un vin qui dégage beaucoup d’assise dans le verre et certainement une belle opulence de saveurs. Arg.
Seppi Landmann, Alsace Grand Cru Zinnkoepflé, Blanc, 2011, Gewurztraminer vendange tardive
Pour le dessert j’ai sorti cette bouteille, un “Gewurzt” comme on dit. Le sucre résiduel est bien présent mais une douce acidité est également en bouche. Le liquide est soyeux, il y a de la matière. Je préfère tout de même des liquoreux avec un peu moins de sucre et un peu plus de fraîcheur mais il n’en reste pas moins agréable.
Pour les rouges, dans l’ordre :
Bouchard Père et Fils, Chassagne Montrachet 2010
Je commence la série des rouges avec le plus élégant, un Chassagne Montrachet village tout en finesse. Un pinot noir juste à point tant sur la maturité des fruits que sur l’élevage. Le liquide est limpide mais on trouve tout de même un peu de matière, La structuration du vin est bien faite, l’équilibre est là. C’est une belle bouteille assez polyvalente sur une table pour un repas.
Paul Jaboulet Aîné, Crozes-Hermitage “Domaine de Thalabert” Rouge 2008
En voila une magnifique Syrah rhodanienne ! C’est tout ce que j’aime, les fruits rouges sont confiturés, le palais est de velours et les épices douces restent en bouche. C’est un vin gourmand de grande classe. Il m’en reste 2 !
Château Côte Montpezat 1999, Côtes de Castillon
J’avais un carton de 6 bouteilles de ce millésime et à chaque fois il reste bon. Il évolue bien sûr, mais dans le bon sens, il se bonifie d’année en année. On est quand même là déjà à 14 ans. En plus, ce n’est pas un bordeaux hyper tannique ni marqué sur le bois. En même temps ces saveurs se sont fondues dans un résultat plus que convaincant. Il doit m’en rester une.
Grange des pères 2009
La fin de la dégustation s’achève avec l’ouverture d’une de mes Grange des pères 2009, domaine qui m’a apporté le plus d’émotions dans un verre. Fidèle à lui même, pas de surprise, après quelques minutes à tourner en rond dans mon verre il s’ouvre. Il est charnu, c’est peu de le dire, il est puissant, complexe et assez rond. Les tanins sont encore un peu trop présents (un peu jeune le fiston). La finale est interminable. Hummmmffff.
Allez, on se brosse les dents et au dodo.
Merci!!! Jolie pub pour les viticulteurs mais vous n’avez rien bouffé??!!
Mince, je savais qu’on avait oublié quelque chose 🙂
Si si, je te rassure on a bien mangé même si ce n’était pas le sujet du soir.